Litha tricot et filature Arpin
Je vous en avais parlé il y a 2 semaines lorsque je vous ai présenté ma participation couture au CAL Litha, j'ai aussi participé dans la catégorie Tricot. Mes photos ne sont toujours pas top mais je ne vais pas attendre plus longtemps, j'ai trop de choses à vous montrer !
ll s'agissait donc de tricoter un top d'été. Pour ma part, j'ai choisi un projet du catalogue Phildar printemps/été 2011 avec des pelotes Origami achetées dans la foulée, il y a 5 ans > joli déstockage !
Vous comprenez mieux maintenant le nom du fil, on dirait vraiment du papier. Mes photos ne sont pas terribles car il manquait un bloquage énergique pour tendre les fils ; maintenant ça va un peu mieux je trouve mais c'est une longueur courte peu habituelle pour moi, je ne sais pas si j'arriverais à m'y faire.
Ca ne l'empêche pas d'être plutôt confortable, on verra donc si je le porte...
Cette semaine, vu que les petites tortues sont en vacances chez leurs grands-parents, j'en ai profité pour faire un peu de tourisme, genre des endroits où ils auraient ronchonné ! Je suis allée à la filature Arpin à Séez-Saint Bernard, près de Bourg-Saint Maurice en Tarentaise.
La boutique est magnifique, on a envie de tout acheter mais les tarifs ne sont malheureusement pas dans mon budget. C'est bien dommage car il paraît que la qaulité est remarquable et tient très longtemps dans la durée.
J'ai suivi la visite guidée. Les machines étaient en arrêt pour les 15 jours de congés des employés du coup il y avait moins de bruit pour écouter les explications. La laine provient exclusivement des moutons en alpages en Savoie. Elle est lavée, cardée, filée puis tissée et enfin cousue (dans l'atelier même pour les plaids, couvertures,... chez un sous-traitant pour les vêtements).
Voici la machine qui transforme la laine brute en une sorte de voilage puis fil.
Voici celle qui retord le fil et le met en fusées ; c'est le même terme que le fuseau du rouet mais il y en a là 120 d'affilée.
Voici un métier à tisser vertical ; on voit bien le tissu qui s'enroule devant nous.
Et enfin un métier à tisser horizontal. Les employés changeaient justement le fil de couleur ; je crois qu'il y a 8000 noeuds à faire, sacré boulot (quand on pense qu'on peste quand il faut changer les 4 de notre surjeteuse...)
C'était une visite extrêmement instructive ; je suis repartie avec un petit coupon de lainage dont je pense faire une trousse berlingot.
A Séez, on peut aussi visiter l'atelier d'un tanneur, la Tannerie Favre. Très intéressant également ; vu que je n'avais pas de vache à équiper de cloche, je suis repartie avec des liens en cuir dont j'espère me faire de petites ceintures.
Enfin pour rentrer, petit détour par le sentier artistique de Hautecour (au-dessus de Moûtiers-Tarentaise) pour tricoter tranquillement sur un crocodile au bord d'un lac... qu'elle est belle, notre Savoie !